Retour sur la première édition du festival Pianopolis qui s’est tenue en mai dernier, une manifestation tournée vers le grand public qui a attiré 5000 personnes.

Les beaux jours arrivent avec leurs lots de festivals musicaux ! En voici un nouveau, Pianopolis, que la ville d’Angers nous offrira désormais chaque année, pour le long week-end de l’ascension (18 au 21 mai).

Le concept est simple ; mettre en valeur l’instrument transversal par excellence, celui qui traverse les générations, les classes sociales et les styles musicaux : le piano ! Que l’on soit jeune ou un peu moins, bourgeois ou bohème, amateur de classique ou de pop, le piano répond immanquablement à nos désirs. Pour Nicolas Dufetel, adjoint à la culture de la ville et programmateur du festival : « le piano est une utopie réelle ; il parcourt toute la société. Il est l’instrument grâce auquel on interprète aussi bien du Frédéric Chopin que du Juliette Armanet. »

Et l’idée est précisément de mélanger les genres et les lieux – sans aucun complexe ni aucun snobisme – afin que badauds et amateurs s’y côtoient. Pour cette première édition, les grands noms de la musique classique (Bertrand Chamayou, Alexandre Kantorov…) comme du jazz (Yaron Herman) étaient présents, donnant des concerts dans des salles aussi pleines que sublimes.

Crédit photo : SDP

Occasion, aussi, de profiter du précieux patrimoine angevin : « Les Greniers Saint Jean, usuellement salle des fêtes, ne nous faisait pas suffisamment profiter de son potentiel musical ; des premiers concerts populaires y avaient été donnés en 1860, puis, il y a 50 ans, le premier concert de l’Orchestre des Pays de la Loire, mais pas grand-chose depuis. Nous nous devions donc de faire partager sa remarquable acoustique avec le plus grand nombre. »

Chose faite ! Mais ça n’est pas tout car il y a aussi les concerts en plein air. Et anecdote joyeuse : lors de cette première édition, une petite fille qui écoutait sagement le pianiste Franck Ciup, lors d’un concert, Place du Ralliement, est montée sur scène pour nous jouer le morceau que venait de lui apprendre son professeur. Gageons, comme nous, qu’elle n’est pas près d’oublier cette première édition de Pianopolis !