En bref
Précarisés, les musiciens du Met doivent se débrouiller
Depuis mars dernier, les musiciens du Metropolitan Opera ne perçoivent plus de salaires. La saison 2020-2021 a été complètement annulée. Sans aide de l’État, certains sont financièrement contraints de quitter New York. Sur la chaîne NBC, le corniste Brad Gemeinhardt exprime son désarroi : « Aucune législation n’est allée suffisamment loin pour soulager le secteur culturel et ses artistes. » Si le Met répond avoir payé la totalité des frais de santé, l’heure reste à l’initiative : concerts dans les parcs, dans les écoles de quartiers défavorisés et à l’université. À celle de Princeton, certains ont même été embauchés comme cobayes pour étudier les risques de diffusion de la Covid-19 pendant la pratique musicale. Le 27 septembre 2021, ouverture de la prochaine saison : il va falloir tenir bon !
Glass Marcano, une promesse
À la Maestra, Glass Marcano a fait sensation. Sa volonté, son charisme et son énergie furent récompensés par le prix de l’orchestre. Issue d’El Sistema, un programme d’éducation musicale qui favorise l’intégration sociale de jeunes défavorisés, la Vénézuélienne s’est battue pour financer les 150 euros de frais d’inscription et rejoindre la France alors que le trafic aérien était suspendu. Fini de jongler entre études de droit, direction orchestrale et travail dans la boutique familiale, le CRR de Paris lui ouvre ses portes. Les chefs d’orchestre Marin Aslop, Claire Gibault, Maxime Pascal et l’orchestre Démos la soutiennent.

Crédit photo : Ajay Suresh/MET Opera
Beethoven serait-il soporifique ?
La marque de vêtements intelligents Zepp a publié sa « Global Sleep Study » commentée par la World Sleep Society. Parmi les 12 000 personnes interrogées entre le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et la Thaïlande, 89 % reconnaissent le pouvoir soporifique de la musique. Et particulièrement du classique, même si les Allemands et les Thaïlandais lui préfèrent la pop. Si la Sonate « Clair de lune » de Beethoven est le meilleur somnifère, l’Italie préfère le bel canto du 2e Nocturne de Chopin. Un peu d’intelligence artificielle plus tard : voilà le générateur de berceuse Zepp. Dis-moi comment tu dors, je te dirai quoi écouter. Pourquoi pas simplement 4’33’’ de John Cage ?