Maxence Cyrin vient du giron classique. Après un passage sur la scène électro, il mène l’une des premières carrières d’envergure en France relevant de l’esthétique néo-classique.

Comment définir le piano néo-classique ?

En ce qui me concerne je compose des pièces courtes de musique tonale avec une esthétique classique. C’est le cas de la plupart des pianistes néo-classiques. Je tiens beaucoup à cette vérité qui arrive à s’exprimer en trois minutes.

Peut-on établir une filiation depuis Satie, les minimalistes, jusqu’aux compositeurs néo-classiques d’aujourd’hui ?

Crédit photo : Ph. Lebruman

Une filiation, je ne sais pas, mais des influences, très certainement. Personnellement Satie et Glass m’ont beaucoup inspiré au début. Maintenant mes influences classiques seraient plus à chercher du côté de Bach ou Beethoven.

Pourquoi cela fonctionne autant ?

Je crois qu’on a tendance à associer le piano à une musique calme et apaisante, ce qui est partiellement vrai. En tout cas, le piano est un instrument qui fait rêver, et ce partout dans le monde. Cet engouement vient peut-être aussi du fait que ce sont des gens vivants qui composent cette musique, un peu comme si Mozart postait sa dernière sonate en story  !